proposition
Réduire la déductibilité des dépenses de gros travaux en revenus fonciers, ces travaux se répercutant dans le prix des loyers. Cette niche ne sera maintenue que pour les dépenses liées à l'accessibilité des personnes handicapées ou au désamiantage.« Propositions de Nicolas Sarkozy pour une France forte », 05/04/2012
chiffrage
Le gain engendré par la réduction de la déductibilité des dépenses de gros travaux en revenus fonciers est estimé à 704 millions d’euros par an.
La niche fiscale concernée devrait coûter, au total, 880 millions d’euros en 2012. En l’absence d’informations précises, l’hypothèse médiane retient un maintien de 20 % de cette dépense pour les travaux liés à l'accessibilité des personnes handicapées ou au désamiantage.
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Détail du chiffrage
SOURCES
- Voies et Moyens 2012 associé au Projet de Loi de Finances 2012
- « La vie avec un handicap », rapport de la Cour des comptes, 2003
- « L’amiante dans le parc des bâtiments français », rapport du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, 2005
COMMENTAIRE DU CHIFFRAGE
La niche fiscale concernée devrait coûter, au total, 880 M€ en 2012 (Voies et Moyens 2012).
Or le candidat souhaite la maintenir pour les dépenses liées à l'accessibilité des personnes handicapées ou au désamiantage. En estimant que les dépenses résiduelles de la mesure couvrent respectivement 10, 20 et 30 %, on obtient les estimations haute, médiane et basse. Il existe en effet très peu d'informations statistiques sur la part des dépenses de rénovation destinées à l'accessibilité des personnes handicapées ou au désamiantage. Il est à noter toutefois que 3 970 000 personnes étaient titulaires d’un taux d’incapacité en 1998-1999 (7 % de la population). Il est donc considéré implicitement que l'incitation fiscale continue à fonctionner en moyenne puisque le taux d'amélioration des habitations pour l'accessibilité des personnes handicapées serait légèrement supérieur à leur part dans la population. Par ailleurs, une étude du CSTB parue en 2005 indique que les bâtiments résidentiels amiantés représentent entre 1 et 2 % de l'ensemble des bâtiments résidentiels. Les travaux sur ceux-ci sont probablement plus rapidement menés par rapport à d'autres travaux de rénovation, moins prioritaires. Un ordre de grandeur de 4 à 5 fois plus de rénovation de bâtiments amiantés par rapport aux autres rénovations paraît réaliste, notamment compte tenu des obligations pesant sur les propriétaires (obligation de repérage en cas de ventes par exemple).1 commentaire
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MARTINEZ
25-04-2012 | 10:42:07J’INVESTI POUR PAYER L’IMPÔT SUR LE REVENU LOCATIF.
CAR LES CHARGES SONT TROP IMPORTANTES, (crédit, taxe, assurance).
AVEC CETTE MESURE NE SEULEMENT JE N’INVESTIRAI PLUS MAI
JE VAIS VENDRE POUR PAYE L’IMPOT.
S’IL NE VEUT PLUS DEDUIRE LES TRAVAUX. IL FAUT QUE LE CREDIT SOIT TOTALEMENT DEDUCTIBLE DE L’IMPOT LOCATIF.
MR SARKOZY NE VEUX PAS D’AUGMENTATION DES LOYER C’EST TRES SIMPLE IL VOTE DES LOIS POUR REGULARISE L’AUGMENTATION DES LOYERS SUITE A DES TRAVAUX OU PAS ….